VIE DE L’INSTITUTION : Des échanges constructifs au menu du 1er cadre de dialogue de l’année 2025

Après deux rendez-vous manqués en 2024, une année placée sous le signe de la résorption des retards académiques, le premier de cadre de dialogue trimestriel de l’année 2025 s’est tenu du 14 au 20 janvier dans la salle de réunion de la Présidence de l’Université Joseph KI-ZERBO (UJKZ). Le Président de l’institution, Pr Jean-François Silas KOBIANE, accompagné des Vice-Présidents Dr Bernard ZOUMA (VP-EIP), Pr Adama SANOU (VP-RCI) et Pr Emilie Georgette SANON/OUATTARA (VP-PRUE), le Secrétaire général Batibié BAZIE,  ainsi que des Directeurs centraux et chefs de service technique ont rencontré tour à tour les différentes composantes de la communauté UJKZ pour des échanges sans langue de bois en vue de relever les défis du moment.

Les représentants du personnel Administratif Technique Ouvrier et de Soutien (ATOS) notamment le SYNATOSUB, la MUTUO et ASA/UJKZ, les syndicats des enseignants, les associations d’étudiants à caractère syndical, culturel, scientifique et religieux, ainsi que les délégués de promotions et délégués généraux élus des étudiants ont été reçu par le staff de l’UJKZ avec presque le même ordre du jour :

• Compte rendu de la rencontre de juillet 2024

• Point sur le suivi des préoccupations

• Informations générales relatives aux affaires académiques et administratives

• Bilan de la stratégie de résorption des retards pendant les vacances d’août et septembre 2024

• Nouvelles préoccupations

• Divers

Lors de l’ouverture des échanges, le Président de l’UJKZ a adressé ses vœux de nouvel an aux participants, en souhaitant santé et réussite à chacun ainsi que la paix et la sécurité pour le Faso. Revenant sur les acquis du plan d’action opérationnelle de la stratégie de résorption des retards, Pr KOBIANE et son équipe ont exprimé leur optimisme quant à une normalisation quasi totale d’ici fin juillet 2025. « Sur nos 65 filières de formation, 41 étaient en retard. Les efforts déployés ont permis de normaliser 17 filières. Ce qui a permis d’atteindre à ce jour un taux de résorption des retards de l’ordre de 63,1 %. Nous devons donc maintenir cette dynamique afin de viser un taux de résorption de 100 % à la fin de l’année académique 2024-2025. La rentrée effective des bacheliers 2024 en octobre (à l’exception de deux filières), marquée par une cérémonie solennelle le 10 octobre, nous donne des motifs d’espoir pour une sortie définitive des retards et des chevauchements des années académiques », a précisé le Président de l’Université Joseph KI-ZERBO.

Ce cadre de dialogue avec les composantes de la communauté universitaire a également permis de faire le point de la mise en œuvre des engagements pris de commun accord avec les parties prenantes de l’UJKZ. Il s’agit entre autres de l’amélioration des conditions d’études et de travail par le renforcement des effectifs du personnel ATOS par le biais du Programme National de Volontariat, l’éclairage publique, la mise aux normes de certaines infrastructures académiques, l’acquisition de matériel pédagogique. Cependant certains marchés d’acquisition de matériel ont été infructueux. Les représentants des étudiants ont salué les efforts consentis par les autorités universitaires surtout   le Plan   Stratégique de Développement et le Plan d’Aménagement qui va à coup sûr améliorer l’identité de l’UJKZ. Ils ont aussi accueilli avec joie l’initiative de la présidence de l’université d’octroyer, cette année, 40 bourses d’excellence à des étudiants en situation de vulnérabilité.

Les insatisfactions des délégués d’étudiants sont relatives à la non tenue des cadres mensuels de concertation dans les établissements, l’accueil dans les scolarités, le retrait des actes académiques à la DAOI, les inscriptions sur la plateforme CampusFaso, l’accès au Wifi IESR et le FONER. Le premier responsable de l’UJKZ, Pr Jean-François Silas KOBIANE, dit avoir pris bonne note des différentes préoccupations. A toutes les séances d’échanges, il a invité les différentes couches de la communauté universitaire à s’investir davantage pour faire de l’UJKZ, un pôle de services universitaires performant et compétitif en Afrique.

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