UJKZ-UFR/SVT : Mini symposium sur la dengue
Ce lundi 07 octobre 2024 a eu lieu, dans l’amphi–SVT, le symposium sur la dengue, en prélude au lancement du projet Investigation du risque pour améliorer la préparation face aux épidémies de dengue au Burkina Faso (DengRIP). Financé par l’Institut National de Recherche sur la santé et les soins (NIHR) du Royaume Uni, le projet est dirigé par Pr David WEETMAN de la Liverpool School of Tropical Medicine (LSTM) et Pr Athanase BADOLO de l’Université Joseph KI-ZERBO (UJKZ) en sa qualité de coordonnateur National et Investigateur principal.
Etaient présents à ce mini symposium, des enseignants-chercheurs, des chercheurs, des étudiants, des repésentants du ministère en charge de l’enseignement supérieur et celui de la santé, des Organisations non Gouvernementales, des institutions partenaires du projet DengRIP. Des leaders communautaires ; des responsables coutumiers et des présidents des délégations spéciales des arrondissements 04, 05 et 10, de Ouagadougou ciblés par le projet sont aussi conviés à ce rendez-vous d’échanges .
Il s’est agi pour l’équipe projet et les parties prenantes de mieux s’approprier le Projet DengRIP dont le lancement officiel est prevu le 11 octobre 2024. Des différentes présentations, l’on retient que le projet DengRIP se veut une réponse à la menace croissante des maladies à arbovirus telles que la dengue, le chikungunya et le Zika dans la capitale Burkinabè, Ouagadougou.
Au dire de Pr Athanase BADOLO , « le projet a pour objectifs : le développement d’indices améliorés pour estimer le risque de transmission des arbovirus ; la gestion de la distribution et le comportement d’Aedes aegypti, principal vecteur des arbovirus ; la disponibilité de l’état des lieux du système de surveillance dans un contexte d’épidémie récurrente telle que la dengue au Burkina Faso ; la mise en œuvre d’une surveillance communautaire à l’aide de la technologie qui permet de donner les informations essentielles sur le moustique, les sources larvaires… ».
La présentation de la Dre Léa PARE/TOE, membre du projet, a souligné la nécessité pour les communautés bénéficiaires de s’engager pleinement car elles sont au cœur de la stratégie de surveillance et du contrôle intégré des vecteurs du paludisme et des arbovirus. Pour la réussite du projet DengRIP les doctorants et les chercheurs impliqués dans sa mise en œuvre verront leurs connaissances scientifiques renforcées notamment en entomologie, en sciences sociales, en diagnostic génétique et en épidémiologie ; foi des initiateurs.
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