Projet SUSTLIVES : Vers une plateforme régionale sur les NUS
En vue de mettre en place une plateforme multipartite pour la conservation, l’utilisation et la valorisation des espèces cultivées négligées et sous –utilisées (NUS) en Afrique, le projet SUSTLIVES a convié des chercheurs , des acteurs du secteur privé et des représentants d’ONGs à vocation agricole ,les 3 et 4 juillet 2024 à l’Université Joseph KI-ZERBO, pour mûrir la réflexion sur la question. La cérémonie officielle d’ouverture de l’atelier a été présidée par Pr Gabin KORBEOGO, représentant, le président de l’Université Joseph KI-ZERBO.
La cinquantaine de participants en présentiel à cet atelier sont les porte-voix de l’Afrique occidentale, centrale, orientale et australe. Il y avait également des partenaires du Nord. Certains experts et personnes ressources ont donné leurs communications par visioconférence. Mais la majorité d’entre eux était bel et bien présents en l’occurrence les experts Filippo ACASTO, chargé de programme de l’Agence italienne pour la coopération au développement, Hamid BELLALI du CIHEAM/BARI, chef du projet Sustlives et du Coordonnateur Sustlives Burkina, Gloria OTIENO de l’Alliance of Bioversity International and CIAT , Iro dan GUIMBO de l’l’Université Abdou Moumouni du Niger et le Pr Jacques NANEMA, coordonnateur de SUSLIVES/ Burkina ; par ailleurs Directeur du Centre de Pédagogie Universitaire de l’UJKZ.
Cet atelier régional axé sur la mise en place d’une plateforme multipartite pour la conservation, l’utilisation et la valorisation des NUS intervient au terme de l’an 3 du projet SUSTLIVES. Le président de l’Université Joseph KI-ZERBO Pr Jean-François KOBIANE salue l’impact de SUSTLIVES sur les communautés et la pleine implication des universitaires dans le processus. En témoigne son discours prononcé à l’occasion par Pr Gabin KORBEOGO, Directeur des Etudes doctorales de l’UJKZ « Le projet SUSLIVES fait sens pour l’Université (UJKZ) en ce qu’il l’accompagne dans sa propre vision qui depuis quelques années consiste à construire les meilleurs chemins pour que l’Université évite le repli dans l’entre soi des universitaires pour devenir un co-responsable avec les autres acteurs du développement, du changement qualitatif nécessaire pour l’émancipation de nos pays ».
Si la journée du 3 juillet est faite de présentations des résultats de recherches sur les NUS dans différentes contrées d’Afrique suivie d’échanges, le deuxième jour (le 4 juillet) a été consacré à la Co-conception de la plateforme africaine des NUS. En attendant de s’accorder sur le nom, le site d’hébergement de cette plateforme naissante, les activités à réaliser au cours de la dernière année du projet ont été programmées à l’issue de cette rencontre de Ouagadougou.
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