
LBEA-UJKZ : 2e édition de la Journée Mondiale de la Vie Sauvage sous le signe du financement et de la préservation de la biodiversité
Le laboratoire de Biologie et Ecologie Animales (LBEA) de l’Université Joseph KI-ZERBO (UJKZ) a célébré, ce jeudi 17 avril 2025 dans l’Amphi-SVT, pour la deuxième fois consécutive la Journée Mondiale de la Vie Sauvage, en collaboration avec la Direction Générale des Eaux et Forêts (DGEF).Coparrainé par le Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur et celui en charge de l’Environnement, l’évènement a mobilisé des enseignants-chercheurs, chercheurs, acteurs de la conservation et étudiants sous le thème : « Financer la conservation de la faune sauvage : investir sur les hommes et la planète ».Cette commémoration en différée (ndlr : la Journée Mondiale de la Vie Sauvage est célébrée le 3 mars de chaque année) a été présidée par le Président de l’Université Joseph KI-ZERBO, Pr Jean-François Silas KOBIANE , Président de l’Université Joseph KI-ZERBO.
Cette journée commémorative de la vie sauvage au laboratoire de Biologie et Ecologie Animales (LBEA) a été marquée par des allocutions notamment celle du Directeur de l’UFR-SVT, Pr Patrice ZERBO, le Président du Comité d’Organisation (PCO), Pr Emmanuel HEMA, le Directeur de l’Ecole Doctorale Sciences et Technologies, Pr Balé BAYALA, le représentant des Co-parrains, Dr Ollo Théophile DIBLONI et le discours d’ouverture du président de la cérémonie, Pr Jean-François Silas KOBIANE. Toutes les interventions, y compris celles des artistes slameurs, le concepteur du slam pour le développement Maître LV (Gaston SAWADOGO) et l’Adjudant des Eaux et Forêt Ousmane Youmandia THIOMBIANO, sont un hymne à l’action au regard des enjeux cruciaux de la préservation de la faune sauvage face aux défis climatiques et anthropiques.
Pr Emmanuel HEMA, PCO/membre du LBEA-UJKZ
La journée a également été rythmée par des communications dont la conférence inaugurale sur le thème « Rôles et places des acteurs dans la gestion de la vie sauvage au Burkina Faso ». Les participants ont aussi suivi avec intérêt les deux panels thématiques : (1) les expériences de gestion de la vie sauvage au Burkina Faso et principaux acquis, contraintes et défis ; (2) les opportunités et mécanismes de financement en faveur de la recherche appliquée dans le domaine de la gestion de la vie sauvage au Burkina Faso. L’autre fait marquant de cette 2e édition de la commémoration de la vie sauvage a été l’engouement autour de la parade, reliant l’UJKZ au Parc urbain Bangr-Weoogo, pour sensibiliser le public sur l’urgence de protéger la faune et la flore.
Les statistiques dressés par le Directeur Général des Eaux et Forêts, le colonel Barnabé KABORE indique que la menace sur la biodiversité est bien réelle au Faso. Même les espèces protégées sont en danger sur l’ensemble des 77 forêts classées du pays. Fort de ce constate « Nous devons souligner le lien vital entre les êtres humains et la vie sauvage et travailler à leur coexistence harmonieuse », se convainc Dr Awa GNEME, responsable du LBEA.
A en croire le représentant des parrains, il faut une prise de conscience collective. Son département dit-il fonde beaucoup d’espoir sur le monde de la recherche : « vous enseignants chercheurs et chercheurs du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation occupez une place prépondérante et devriez nous aider à rentabiliser la protection de la nature, afin d’encourager tout le monde, des gouvernements aux entreprises privées, à s’engager » , a déclaré Dr Ollo Théophile DIBLONI, chargé de mission au Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement (MEEA).
Pr Jean-François Silas KOBIANE , Président de l’Université Joseph KI-ZERBO
Tout en saluant la forte mobilisation du personnel des eaux et forêts au côté du Laboratoire de Biologie et Ecologie Animales de l’UJKZ, Pr KOBIANE a rassuré de l’engagement total des chercheurs à être la solution aux difficultés. Toutefois, dit-il : « nous devons trouver les voies et moyens pour rendre durable financièrement la conservation de la faune et de la flore ».
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