CONFERENCE PUBLIQUE ACTE2 : Mieux comprendre le concept de l’Intelligence Artificielle (IA)

Dans sa dynamique organisationnelle des conférences thématiques, la Direction de la Recherche et des Etudes Doctorales (DRED) de la Vice-Présidence chargée de la Recherche et de la Coopération Internationale (VP-RCI) de  l’Université Joseph KI-ZERBO   a tenu sa deuxième conférence du mois sous le thème : « Ethique et utilisation de l’intelligence artificielle dans les productions scientifiques ». La rencontre tenue ce jeudi 25 juillet 2024 dans la salle de conférence de l’UFR /SVT a réuni,  étudiants et enseignants -chercheurs à l’appel du responsable en charge des Etudes doctorales, Pr Gabin KORBEOGO.

Cette conférence sur l’IA a été animée par Dr Yaya TRAORE, Maître de Conférences en Informatiques à l’Institut Burkinabè des Arts et Métiers (IBAM), par ailleurs responsable de l’équipe de recherche en intelligence artificielle, fouille de données et application (IA-FDA) au laboratoire de Mathématiques et Informatiques (LAMI). Il  avait  à ses côtés le modérateur Dr Didier BASSOLE, Maître de Conférences en Informatique à l’UFR-SEA.

D’entrée de jeux, Dr Yaya TRAORE dira que   le concept d’IA est né en 1950 suite aux travaux d’ALAN TURING. L’intelligence artificielle, dit-il, est l’aptitude d’une machine à imiter une conversation humaine. Trois composantes sont nécessaires pour parler de IA : des systèmes informatiques ; des données avec des systèmes de gestion et des algorithmes d’IA. Le conférencier a  ensuite présenté les types et les formes de IA qui sont essentiellement : IA basée sur les règles ; IA faible et étroite et IA forte ou générale.

Quant à l’utilité de l’intelligence artificielle dans la vie courante, l’on retiendra  entre autres dans les domaines :

-sécurité (drones, caméras de surveillance)

-santé (aide au diagnostic, chirurgie  assistée par ordinateur)  agriculture (traçabilité des animaux)

– etc.

Abordant le deuxième point,  le conférencier  soutient  que l’IA participe à la démocratisation  du savoir  et la productivité par  l’accès  facile  aux ressources numériques. Dr Traoré évoque néanmoins des  risques  liés à l’usage de l’intelligence artificielle à savoir, la fiabilité des sources ; l’inexactitude de  certaines informations   et  le non-respect de  l’éthique (violation potentielle des données protégées par le droit d’auteur et de confidentialité).

Cette communication suivie d’échanges sur  le thème « Ethique et utilisation de l’intelligence artificielle dans les productions scientifiques » a suscité des inquiétudes sur  la tendance aux plagiats dans les productions scientifique. Pour le conférencier Dr Yaya TRAORE, l’IA contribue à la modernisation de l’éducation sans toutefois se substituer à  l’homme dans la production scientifique. Les enjeux sont énormes ; d’où la nécessité  de former les enseignants et les étudiants à l’utilisation professionnelle de l’IA  .

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