Lutte contre la covid-19 : la Jeune Chambre International Universitaire Ouaga Soleil prolonge la chaîne de solidarité
200 L de savon liquide, c’est le don effectué ce matin 04 juin 2020 à l’université par la Jeune Chambre International Universitaire Ouaga soleil.
Selon Nestor NOUGTARA, président 2020 de la JCI U Ouaga soleil, cette remise s’inscrit dans leur projet de lutte contre le coronavirus. “Nous avons déjà fait des capsules de sensibilisation et cette cérémonie constitue la dernière étape de notre projet.”
Cette action de la JCI U a été vivement appréciée par le Pr Rabiou CISSE, qui au nom de ses collaborateurs a invité les responsables de la structure donatrice « d’être toujours des ambassadeurs pour le respect des mesures barrières ».
Lutte contre la COVID-19 : l’ONG APIL vient en soutien au CUZ
A la date du 13 mai le bilan de la COVID-19 fait état de 780 cas confirmés dont 294 femmes et 486 hommes avec un total de 51 décès depuis le 9 mars 2020. Le gouvernement burkinabé exhorte toute sa population au strict respect des mesures sanitaires mis en place et communiqué. Ainsi pour vaincre la COVID-19, nous avons un seul remède qui est de respecter les mesures barrières à la maladie. L’ONG APIL l’a bien compris et s’investi vraiment dans des actions entrant dans ce cadre. A cet effet des soutiens financiers ont été apportés aux cellules de gestion épidémiologique contre la COVID-19 de la région du Plateau Central et du Centre-Nord à hauteur de 8 300 000 FCFA. A cela s’ajoute la modeste contribution de l’ONG ce jour 15 mai 2020 à l’endroit du centre universitaire de Ziniaré relevant de l’Université Joseph KI-ZERBO. Cing (5) lave-mains ont effectivement été remis par les mains de l’Administrateur-financier de l’ONG APIL, Monsieur Mathieu NABI. Ce don vient renforcer le dispositif de lavage de mains au sein de l’institution universitaire.
Ce don a été bien accueilli par le premier responsable Monsieur François de Charles OUEDRAOGO et ses collègues qui sont donc les pionniers de cet établissement ouvert en novembre 2019 avec de nouvelles filières professionnalisantes que sont Santé animale, Production végétale et Agronomie. Merci à tous ceux qui font parler leur cœur pour nos universités.
Ensemble nous vaincrons la COVID-19 !
Lutte contre la COVID-19 : Les sécrétaires de l'Université Joseph KI-ZERBO engagées !
«Le corona ne passera pas par nous !», tel est le leitmotiv de l’Amicale des Secrétaires de l’Université Joseph KI-ZERBO en cette période de pandémie de coronavirus.
Dans ce sens et pour joindre l’acte à la parole, elles ont fait un don d’intrants de protection à la communauté universitaire ce lundi 18 mai 2020. Le don composé de cache-nez, et de gels hydro-alcooliques, a été remis ce matin au président, Rabiou CISSE.
Le président très touché par ce geste, a renouvelé la reconnaissance de l’administration universitaire à « ces braves femmes ». Il a ensuite apprécié l’idée de ce don et la fibre maternelle qui a sans doute conduit les secrétaires à jouer leur rôle de « mères protectrices ».
A la présidente de l’amicale, Madame Maximilienne YAMEOGO, de rappeler leur volonté et leur disponibilité pour barrer la route à ce virus et contribuer toujours au rayonnement de la « maison mère » qu’est l’Université Joseph KI-ZERBO.
Merci à nos chères Secrétaires !
Lutte contre la COVID-19 : Les sociologues de la promotion 2000-2004 ont remis du materiel de protection à l'Université Joseph KI-ZERBO
20 laves mains, 06 cartons de savons liquide et 250 cache-nez, c’est le don effectué par les étudiants issus de la promotion 2000-2004 des sociologues, en soutien à la « maison mère » qu’est l’Université Joseph KI-ZERBO dans le contexte actuel de la pandémie de coronavirus.
Selon leur porte-parole, Mme Eudoxie OUEDRAOGO (en service au PNUD), les anciens étudiants veulent d’une part « exprimer leur reconnaissance et leur solidarité à l’institution universitaire qui les a formés » mais aussi « apporter leur contribution pour une reprise sereine des cours à l’Université Joseph KI-ZERBO en mettant à la disposition du corps enseignant et des étudiants du matériel pour appliquer les mesures de prévention de la pandémie ».
« C’est une première pour l’université de recevoir un don de ses anciens étudiants », a laissé constater le Pr Rabiou CISSE avant de renchérir en ces termes : « Vous êtes des modèles !… ce geste vient soutenir vos petits frères qui sont sur les bancs ».
L’action de solidarité des anciens étudiants a été une occasion saisie par le Président pour faire une annonce : « Les autorités universitaires travaillent à la mise en place de l’Association des Alumnis de l’Université Joseph KI-ZERBO qui verra bientôt le jour ». L’université entend alors s’appuyer sur ces sociologues déjà organisés pour la mobilisation afin que ce projet soit une réalité.
Lutte contre la COVID-19 : NESTLE BURKINA appuie les universitaires en materiel de protection
L’Université Joseph KI-ZERBO (UJKZ) et le Centre National des Œuvres Universitaires (CENOU) ont reçu ce vendredi 15 mai 2020 des mains de l’Administrateur Général de NESTLE-BURKINA (M. Stefan IBBEKEN) du matériel de protection dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Coronavirus.
Le don reçu par l’université est composé de :
– 200 bidons de 1 L d’eau de javel ;
– 20 lave-mains ;
– 10 cartons de savon CITEC.
Quant au CENOU, il reçoit au profit des cités universitaires du Burkina :
– 400 seaux ;
– 400 serpillères ;
– 400 sachets ;
– 400 sachets de 1 kg de lessive en poudre ;
– 400 bidons de 1 L d’eau de javel ;
– 40 cartons de savon CITEC.
Dans leurs interventions, les responsables des deux structures bénéficiaires (UJKZ : Pr Rabiou CISSE et CENOU : Dr Rasmata BAKYONO) ont souligné que cette action citoyenne s’inscrit dans le cadre du bon partenariat qu’elles entretiennent avec NESTLE-BURKINA. Egalement, la remise des intrants de protection vient à point nommé car « nos prévisions budgétaires annuelles n’ont pas pris en compte la lutte contre cette pandémie de coronavirus, qui a surpris le monde entier », a déclaré le Président de l’Université Joseph KI-ZERBO.
En rappel, NESTLE est l’une des premières entreprises de fabrication de produits alimentaires et autres opérant au Burkina.
COVID-19: Quel(s) modèle(s) de relance pour le secteur des arts et de la culture au BURKINA FASO ?
Pendant que tous les chercheurs et tradi-thérapeutes du monde entier s’activent pour trouver un remède à la pandémie du Corona virus, le monde de la culture pense à une relance de son secteur. Le milieu des arts et de la culture constitue un des maillons essentiels de la chaine la plus touchée au Burkina Faso et en Afrique depuis le déclenchement de la maladie à Corono virus. Plusieurs activités programmées ont été tout simplement annulées. Des concerts de danses et de musique en passant par les spectacles de théâtre, les organisateurs de tous ces évènements sont confrontés à ces durs exercices qui, le plus souvent, n’étaient pas préparés à cela. Tous les fondements qui prédestinaient à l’organisation des spectacles sont aujourd’hui ébranlés par l’interdiction de rassemblement de plus cinquante personnes.
L’annonce par le Chef de l’État Burkinabè du soutien du secteur de la culture à hauteur d’un milliard cent vingt-cinq millions et repris par le ministre des arts et de la culture est venu comme du pain béni pour les acteurs culturels même si les conditions du partage de cette manne restent un casse-tête chinois à en croire les acteurs de part et d’autre. Cette somme qu’on peut louer à juste titre reste pour le moment insuffisante pour apurer les engagements des acteurs culturels qui sont pour la plupart confinés chez eux en attendant une hypothétique fin de cette pandémie afin de reprendre de plus belle leurs activités. L’Allemagne a débloqué 50 milliards d’Euros pour soutenir les artistes et la culture face à la crise. Comparaison n’est pas raison. Mais nos gouvernants devraient s’en inspirer plus en copiant les bons exemples. La raison qui nous est servie quand on évoque le sujet du terrorisme, c’est que c’est un phénomène mondial que même les pays hypersoniques n’arrivent pas à vaincre cette hydre. Cependant, quand un pays accompli une prouesse comme mettre en place un programme d’aide aux artistes sous forme de subventions, de prêts ou de financement, on feigne souvent de ne pas voir, a fortiori copier cet exemple. Monika Grutters, ministre allemande de la culture et des médias affirme que : « les artistes sont non seulement indispensables, mais aussi vitaux, surtout maintenant. » Les dirigeants de nos États africains devront comprendre à travers cette assertion que nos Etats ne vont véritablement amorcer leur développement économique et social si le secteur des arts et de la culture continueront à rester à la traine avec des budgets oscillants à moins de 1% des budgets nationaux. C’est un secret de polichinelle de dire que la culture constitue l’un des parents pauvres de nos pays qui n’ont pas encore forcément amorcés la route des Etats-nations.
Ce qu’il est important de souligner et mettre à l’actif des acteurs œuvrant dans le secteur de la culture, c’est la résilience dont ils ont fait montre en se tournant très promptement vers le numérique afin de pouvoir toucher le maximum de personnes dans la sensibilisation sur les gestes barrières afin d’amincir le nombre de contaminations au Covid 19. Ces artistes à travers les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) se sont invités ingénieusement dans nos salons et nos foyers, sur nos smartphones, nos radios et nos télévisions. Nous en voulons pour exemple, la célébration de la journée internationale de théâtre le 27 mars 2020 où la Fédération Nationale du Théâtre au Burkina Faso (FENATHEB) à travers ses treize coordinations régionales ont inondé la toile d’informations et de sensibilisation sur la maladie à Covid 19. C’était une manière très spéciale de marquer d’une pierre blanche cette journée internationale dédiée aux hommes de théâtre. En plus de la sensibilisation certains ont posé des actes de solidarité vis-à-vis des citoyens démunis.
Aujourd’hui, il est impérieux de revoir nos modèles de diffusion des spectacles puisque les espoirs d’un retour à une situation normale de diffusion s’éloignent de plus en plus. La situation financière des potentiels spectateurs et amoureux des arts et de la culture s’amenuise par ricochet car la situation économique n’est guère reluisante avec une chute vertigineuse du taux de croissance jusqu’à 2% au Burkina Faso et pour la plupart des pays africains si les pays continuent à observer cette régression dans le traitement de la pandémie. C’est pourquoi les chefs d’États africains se sont coalisés pour demander l’annulation pure et simple de la dette.
Cet article loin d’être un tocsin culturel, invite tous les acteurs culturels à la réflexion sur l’après Covid-19. La culture et les arts ont encore de beaux jours pour peu que nous lui accordions la place qui est la sienne. Cette crise sanitaire a eu le mérite de mettre à nu les insuffisances structurelles et conjoncturelles de notre système culturel. C’est le lieu de repenser notre politique culturelle en mettant l’accent sur les collaborations mutuelles et internationales, la recherche scientifique et universitaire, et enfin le numérique comme catalyseur de diffusion des activités culturelles.
Dr Pingdewindé Issiaka TIENDRÉBÉOGO
Enseignant-chercheur à l’Université Joseph KI-ZERBO, Ouagadougou, Burkina Faso,
Directeur de l’Association Culturelle Sylvie CHALAYE (ACSC)
Coordonnateur de la Fédération Nationale de Théâtre au Burkina Faso (FENATHEB Région du Centre)
Membre du bureau exécutif du Carrefour International du Théâtre de Ouagadougou (CITO).